À notre départ de Starved Rock State Park, nous avons fait une pause à Normal,IL. Nous y avons croisé une “Normal Police”. Nous nous sommes arrêtés pour déjeuner et explorer un musée dont nous sommes membres: Children’s discovery Museum. On rêve d’un endroit similaire à Québec. Après s’être émerveillé, on reprend la route du sud. Longue route jusqu’à la porte de l’Ouest (« The Arch ») dans le coucher de soleil. On essaie de la photographier mais, je suis persuadé que Wikipedia a de bien meilleures photos. On a traversé le Mississippi. On n’a pas vu ce good’ol Huck!

Nous avons traversé le Missouri en longeant le fleuve Mississippi. Tout le long de la route, il nous semblait apercevoir des champs de coton à perte de vue. Nous avons filé en Arkansas, traversé une partie du Tennessee et le Mississippi. On se demandait si c’était possible de voir 4 provinces canadiennes en une journée. La réponse : pas en 5 heures de route.

Au fur et à mesure qu’on descend vers le sud, la végétation change doucement. Nous avions déjà remarqué que les conifères commençaient à s’estomper, alors que les feuillus prenaient davantage de place. On voit toujours des chênes ou des érables avec des feuillages argenté, orangé, rouge. Les conifères n’ont pas complètement disparus. Les cèdres et d’énormes pins sont aperçus sur la route. Les feuilles des arbres sont de moins en moins orangées mais elles sont probablement également affectées par la diminution de la lumière. Les feuilles sont mauves ou violettes, de moins en moins jaunes. Les feuillus ont des feuilles cireuses, elles ont l’air imperméables, piquantes, glissantes, cassantes. Même le gazon est rêche et dru. Il ne pleut pas beaucoup et le soleil est radieux. Notre périple se poursuit sans nuage.

Nous arrivons enfin en Louisiane, à La Nouvelle-Orléans. Il y a tellement d’éléments déstabilisants ici. Premièrement, dès que nous sommes arrivés en Louisiane, c’était comme l’été. Pour nous, l’automne est terminé. Nous sommes en été maintenant pour les prochaines semaines, voire les prochains mois. Nous nous sommes arrêtés mettre de l’essence dans une station-service. La musique était envoûtante. Ça sentait l’été. Nous avons poursuivi notre route, et c’est là qu’on avait découvert la vraie Louisiane. Celle des bayous. À notre droite, un immense lac, et à notre gauche, un encore plus immense lac, dont l’autoroute deux voies dans un sens, deux voies dans l’autre, était bâti sur un genre de pont en pilotis. On voyait les petites cabanes sur le bord de l’eau, les arbres dans l’eau, les marécages (très probablement, des moustiques…) Paradis de la pêche et de la chasse. Comme le slogan : « Louisiana, Sportsman’s Paradise! » Bref tout ça à perte de vue.